Végétarien, un concept qui plait beaucoup mais qui a du mal à se mettre en place dans nos esprits.
Depuis longtemps, je réduis ma consommation de viande mais de là à ne plus en avoir du tout dans l’assiette, c’est une autre histoire. Le rapport que j’ai (ou que nous avons) avec la viande semble assez inévitable. Tous nos repas sont conçu avec un plat principal où la viande est reine. Les légumes et les entrées ne viennent qu’en accompagnement, des petits plus pour sublimer le plat.
Pour ma part, la viande blanche est moins problématique. Je n’en ai jamais raffolé. Je me souviens qu’étant petite, je refusais de manger le poulet que nous avions élevés dans le poulailler familial. Je ne parle même pas des poulets sans goût ou en plastiques des grandes surfaces. Juste immangeable. J’avoue que depuis, j’ai fini par y revenir par des personnes adeptes de poulets et aussi par la qualité des produits de mon volailler sur le marché.
Mais, la question de manger végétarien revient régulièrement. Nos habitudes étant là, il est difficile d’enlever la viande et le poisson de nos repas. Pourtant les bienfaits pour les animaux semblent évident : horrible méthode d’abattage, surpêche, élevage de masse ou élevage intensif, maltraitance, nutrition aux hormones… Même en faisant attention à la provenance des produits, nous ne sommes jamais sûr à 100% d’où elles viennent.
Décider de passer à la prochaine étape est plus difficile. Quelles seraient notre impact sur les petits producteurs ? Manger 100% végé est-il une solution pour la planète ? Bien sûr, les études divergent en la matière. Certains experts mettent en garde contre les carences, la population serait-elle dépendante du climat ? Pourrions-nous éviter les famines ? Pourrions-nous nous passer d’OGM ? Cela aurait-il un réel impact sur l’environnement ?… D’autres au contraire, y voient une nécessité vitale pour la planète, les ressources n’étant pas inépuisables…
Suivant ce constat, il semble évident que nous sommes trop nombreux sur terre. Peu importe notre choix, le problème demeure. Nous ne pouvons pas pour autant rester immobile. Chaque jour, nous faisons des choix sur notre mode de vie et notre alimentation. Quel est votre choix ?
Pour ma part, j’ai ralenti ma consommation, préférant opter pour la qualité, plutôt que la quantité, en privilégiant les agriculteurs sur les marchés, les produits artisanaux…
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