Je vous les ai présenté il y a quelques jours lors d’une session acoustique : The Popopopops ! Victor, Vincent, Guillaume et Simon ont répondu à mes questions. Un moment agréable avec ce groupe tout droit venu de Rennes qui présente leur premier EP, venez à leur rencontre dans cet interview…
[vimeo]https://vimeo.com/42404769[/vimeo]Pourquoi The Popopopops ?
Victor : C’est une référence à une chanson de NTM qui s’appelle Seine-Saint-Denis Style.
Vincent commence à chanter, suivi de Guillaume puis Vincent et Simon : “À base de popopopop /Mais pour le Hip-Hop je développe / La Seine Saint Denis / C’est de la bombe baby, et si t’as le pedigree / Ça se reconnaît au débit !!” (Rires)
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Vincent : On était tous au lycée à Rennes et on voulait faire un groupe. On savait tous qu’on jouait de la musique… plus ou moins bien (rire)… Du coup on s’est dit que ce serait pas mal de faire un groupe ensemble. On a commencé avec un concert pour une fête du lycée. C’est vite devenu plus sérieux. On a eu la chance d’être repéré par le programmateur des Trans Musicales à Rennes. Ça nous a permis d’avoir des dates assez rapidement. Une belle motivation pour répéter et continuer le groupe longtemps, jusqu’à ce qu’on se consacre qu’à ça… qu’on enchaîne les concerts… et qu’on puisse travailler avec des gens qui nous ouvrent d’autres portes pour sortir un EP en mai et pas mal d’autres choses.
Quelles sont vos références musicales ?
Victor : On a pas mal d’influences diverses. Pour faire court, on se retrouve autour d’un format qui est un format pop, vraiment très classique : couplet, refrain, couplet, refrain. Dans ce format là, on essaye de trouver de l’originalité et de compliquer un peu les choses.
Quels sont vos groupes préférés du moment ?
Guillaume : On se retrouve tous dans False, on aime beaucoup leur démarche live qui est très rock avec beaucoup d’énergie. On aime bien Metronomy… C’est des groupes surtout de scène anglaise. Sinon, j’aime bien Lescop, c’est un groupe français qui chante en français, très axé années 80 à la Etienne Daho.
Quelles sont les thèmes que vous abordez dans vos chansons ?
Vincent : L’EP, c’est une palette qu’on présente qui va amener vers l’album. Dedans, on trouve vraiment 4 chansons avec quatre thèmes différents aussi bien dans la musicalité que dans les paroles. Ça parle en général, de rupture amoureuse, de relation humaine ou plutôt d’amitié. Comment l’entretenir et d’avoir du lien social ? Comment conserver de très bons amis alors qu’on choisit de s’engager dans la musique. c’est un schéma un peu particulier où quelques fois, (on a perdu et) on perd de vue des gens qui nous sont chers. c’est difficile d’entretenir des relations avec eux parce que… à cause de la musique… Sinon, on parle beaucoup de filles (rire) et aussi de nos croyances en la musique d’aujourd’hui et de ce qu’on a envie de transmettre avec notre musique, l’héritage aussi qu’on a de la musique et comment construire quelque chose qui soit sincère tout en s’inspirant de ce qui a été déjà fait. Donc on parle du Rock’n’roll comme il a pu être et comment nous on le conçoit, des difficultés à réinventer et à s’inspirer du passé pour créer quelque chose qui s’inscrive dans le présent.
Après la sortie de l’EP, quels sont vos prochains objectifs ?
Guillaume : On a un concert le 6 juin pour l’EP Release Party au Nouveau Casino. Cet été on va se concentrer sur la préparation de l’album. On va essayer de finir les différentes chansons qu’on a déjà commencées et composées nous-même. On va tourner à la rentrée pour montrer notre EP et on espère pouvoir sortir notre album début 2013.
Avez-vous un porte-bonheur avant de rentrer sur scène ?
Guillaume : On fait un check de ton équipe (en montrant Victor)
Victor : Non ! Pour l’anecdote, c’était une équipe adverse qui avait ce check là…
Vincent : Tu les avais battu en fait ?
Victor : Je ne sais plus… (rires)
Guillaume : On fait ce rituel avant de monter sur scène entre nous et notre équipe. Ça nous booste !
Communiquez-vous avec votre public sur Facebook et Twitter ?
Guillaume : Oui, on les utilise pour le groupe, on n’est pas des addicts…
Victor : C’est très important pour nous de pouvoir communiquer avec nos fans. C’est surtout grâce à eux que l’on existe. Grâce à facebook et Twitter, nous pouvons vraiment avoir une relation privilégiée avec eux, donc on en profite.
Simon : C’est assez naturel car on fait parti de cette génération là. Mais c’est aussi un enjeu important pour un groupe de communiquer sur les réseaux sociaux. On essaye de l’intégrer intelligemment, de pas trop saouler les gens en leur balançant des infos 10 fois par jours. On essaye d’être qualitatif plutôt que quantitatif.
Suivez-vous des blogs ou des sites ?
Guillaume : Moi je vais souvent chez Fluokids. C’est un blog musique, il met souvent des photos de jolies filles au-dessus… C’est toujours des productions assez spé et je trouve ça assez cool…
Victor et Simon : Pitchfork aussi
Vincent : C’est important de se tenir au courant. C’est souvent par le biais de blogs ou de petites sources comme ça qu’on trouve des groupes intéressants.