Rencontre avec Ysa Ferrer

Rencontre avec Ysa Ferrer

PAR Sandrine

C’est au studio de Dans la cible Production que j’ai rejoint Ysa Ferrer toujours aussi souriante.  Dans un salon cosy, elle nous raconte son parcours, de son passage dans la série Seconde B à la sortie de son nouvel album Ultra Ferrer.

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Après Seconde B, comment avez-vous décidé de changer de voie vers la chanson ?

Ysa Ferrer : C’est deux choses que j’ai toujours fait en parallèle. Quand j’ai fait Seconde B, on ne savait pas que je préparais un album. C’est des envies que j’ai eu depuis toute petite. Depuis que j’ai 4 ans, je dis : “Je veux être comédienne et chanteuse”.  Au début, ça faisait beaucoup rire… Je viens de Savoie, et quand je suis arrivée à Paris, j’ai pris des cours d’art dramatique. J’ai commencé à courir les castings. J’en ai fait pas mal et j’ai décroché Seconde B. Mais, parallèlement, je commençais déjà à travailler avec des compositeurs, donc on enregistrait des maquettes et je voulais déjà faire mon premier disque. Donc, ce n’est pas quelque chose qui est venu après, c’est vrai que la signature en maison de disque est venu après, juste à la sortie de Seconde B. Et ça n’a pas du tout été facile, au contraire. Ça a été presque un handicap. Déjà pour signer c’était pas évident, car c’était vraiment à l’époque où il y avait tout le phénomène AB Productions, avec Hélène qui sortait son disque, donc il y avait plein d’acteurs qui tournaient et qui chantaient, donc ça avait pas une super bonne image. Me concernant, la série (Seconde B) n’était pas du sitcom, c’était une vrai série et ce que je faisait ce n’était pas de la chansonnette non plus, donc ça a été très dur. J’ai signé chez Polydor avec Varda Kakon qui s’en foutait complètement que je venais d’une série télé. C’est vraiment une passionnée de musique. Elle a tout de suite été séduite par la musique. C’est comme ça que j’ai commencé chez Polydor.

Votre public de la série Seconde B vous a-t-il suivi ?

Oui, c’est vrai. Y en a eu au début, en plus je n’avais pas spécialement changé de look de la série à mon premier album. Y a même des textes dans mon premier album dans lequel je dis que je fais voyager mes origines, je dis que je supporte pas qu’on mette des gens dans des cases par un faciès… C’est vrai qu’on m’a un peu suivi par rapport à ça au début. Après j’ai fait un grand virage au niveau musical et après j’ai eu un nouveau public. On me parle toujours de seconde B, les gens l’on encore bien dans la tête. (rire)

Quels sont vos références musicales ?

J’ai des goûts très très éclectiques. J’écoute de tout. Je peux écouter du rock, de l’électro, de la dance. J’aime bien David Guetta, je trouve qu’il a des productions très efficace et assez énorme, j’aime bien les Daft Punk. Voilà… Y a Madonna, Kelly Minogue. Toutes ces divas que j’aime beaucoup aussi. Je suis pas fan, d’une ou d’un artiste en particulier. Je craque sur une personnalité, sur une chanson, sur une mélodie, sur un texte, ça dépend ce qui me touche.

Ces artistes ont-ils influencé votre album “Ultra Ferrer” ?

Certainement. Je ne me suis pas dis je vais faire un truc comme tel ou tel artiste. Je pense que forcément ce qu’on écoute nous influence. Parce que ce qu’on aime, on a envie de le refaire tout simplement, à sa sauce, mais non, je me sens assez libre dans mes créations.

Comment est né votre album ?

Ultra Ferrer, c’est né comme le nom de l’album en fait. J’avais envie au bout d’une espèce de période j’avais essayé pas mal d’orientation musicale et j’avais envie d’enfoncer le clou et de ne rien m’interdire. Dans cet album on peut trouver des titre comme par exemple “je vois” qui est plutôt rock avec des guitares. Y a de l’électro-dance, y a aussi des balades, y en a une qui trip-hop… C’est un album où je voulais aller au bout de tout et de ne rentrer dans aucune case.

Quelle est votre compo fétiche ?

C’est Pom Pom Girl. C’est le dernier single qu’on sort de cet album et j’y tiens.

Elle est très colorée…

Elle est plus colorée vue de l’extérieur et même musicalement que ce que je raconte finalement. Si on doit parler du clip, il aurait pu être très sombre. Parce que c’est sur cette envie d’être quelqu’un d’autre, de ce mettre dans la peau d’un personnage, d’une personne qu’on arrive pas à être soi-même. C’est sur l’univers des transformistes… Je pense que ça peut parler à plein de gens dans la vie.

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Vous composez vos chansons ?

Je compose avec Daniel Castano. Il écrit mes textes. Je suis encore très pudique pour pouvoir écrire mes textes seule, mais c’est quelqu’un qui me connait par coeur, parfaitement. Et, je co-compose toutes les musiques.

Quels sont les prochains projets ?

des nouveaux concerts certainement, parce que j’y ai pris goût (rire). J’ai fait la Nouvelle Eve, le bataclan. L’année dernière j’ai fait Bobino et l’alambra, c’était tout nouveau pour moi, et je pense que ça va très très vite me manquer. et puis, un nouvel album, parce que je n’ai pas envie de m’arrêter. J’ai encore plein de choses à explorer, à découvrir et à faire découvrir.

Avez-vous un porte-bonheur avant de rentrer sur scène ?

J’ai ma bague qui est un de mes porte-bonheur et après j’en ai d’autres mais c’est un petit peu perso (rire)

Communiquez-vous avec votre public sur twitter ou facebook ?

Je ne suis pas tous les jours dessus, je ne suis pas complètement accro, c’est vrai qu’on fait passer beaucoup d’informations, des états d’âmes, des sentiments aussi, ce n’est pas simplement pour annoncer un concert. je viens dire “Coucou, ça va, je pense à vous” c’est important aussi. J’aime bien, mais ce n’est pas non plus du quotidien, je n’ai pas envie d’étaler ma vie ni sur Facebook, ni sur twitter, ni sur autre chose.

Suivez-vous des blog ou des sites ?

Pas trop, je suis sur Facebook car je suis mes amis et un petit peu ce qui ce passe autour, mais non je suis pas accro, complètement geek.

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Twitter d’Ysa Ferrer